Gouvernance et organisation associée au service
La gouvernance associée au service est importante pour le développement du service. La gouvernance permet de contrôler et d’assurer la cohérence des activités de publication, de gestion des connaissances, de partage des connaissances, etc. Qui anime, modère, met en ligne les contenus et les gère ? Qui gère la communauté, accepte ou non des membres ?
La composition de cette gouvernance peut influer sur l’acception de l’agroécologie, des objectifs et priorités données pour la transition. Concrètement, cela peut avoir des répercussions sur :
● le périmètre des contenus échangés (par exemple : réduction des phytosanitaires, ou agriculture biologique),
● la nécessité (ou non) d’un processus de validation des contenus échangés,
● la liberté de parole dans les échanges,
● la prise de décisions d’orientation sur le développement de l’innovation (vision “service” ou vision “transition agroécologique »), …
● La communauté et ses règles de fonctionnement
Une analyse des compétences nécessaires au développement du service est conseillée :
● Gestion de projet, maîtrise d’ouvrage (montage projet + financier)
● Développement informatique et numérique,
● Design et ergonomie (de l’outil mais aussi de l’activité),
● Marketing digital et commercial
● Gestion des connaissances et élaboration des contenus pour la transition agroécologique
● Identification de la communauté, (réseau de partenaire) et de vie de la communauté
● Réseau & partenariat, connaissance du monde agricole
Ces compétences peuvent être disponibles en interne, mobilisées dans le cadre de prestations de sous-traitance ou associés par des partenariats. Bien formaliser ses besoins (avec cahier des charges précis pour son prestataire) est important tout comme gérer les compétences en mode agile, selon les besoins au stade de développement du projet. La stratégie de gestion des compétences dépend de la structure et de son modèle économique et de sa capacité à engager des dépenses de prestation ou à recruter.
Pour en savoir plus : Synthèse ateliers concepteurs
Enfin, un service basé sur un média social facilitant l’accès aux connaissances utiles à la transition agroécologique s’appuie nécessairement sur une communauté associant experts, agriculteurs, conseillers. Les connaissances échangées doivent permettre de tester les pratiques et d’améliorer les connaissances. Un des points sensibles est la fiabilité et la capitalisation de ces connaissances. Les échanges sur les médias sociaux sont conséquents : qui fiabilise la connaissance partagée, qui la vérifie, comment on la retrouve dans des fils d’échanges et comment on la capitalise et sous quelles formes ? La composition de la communauté et la répartition des rôles au sein de cette communauté constituent un point clé pour la réussite du service.